Quand je ne me trouvais pas au salon pour honorer mes commandes, ou faire d’une parcelle de peau une toile unique, j’aimais me laisser aller au gré du vent au milieu des éléments naturels… La forêt, les falaises, ou encore la plage… Parmi d’autres. Ce soir, la nuit était calme et une légère brise faisait voler mes cheveux. La douceur de l’atmosphère dirigea mes pas vers la plage. A cette heure tardive, elle serait probablement déserte, ou presque. Vêtue d’une cape rouge épaisse, je glissai donc mes pieds nus dans le sable fin qui  retenait encore un peu de la tiédeur insufflée par l’astre diurne. J’approchai de l’eau, les yeux clos, guidée par le bruissement des vagues pareil à un murmure indomptable. Quand mes pieds furent immergés, je déliai ma cape d’un geste lent, puis laissai glisser le tissu le long de mes épaules jusqu’au sol. Ainsi je livrai à la lune, mon corps dans son aspect le plus vulnérable.  Il me rester un simple t-shirt ainsi qu'un short. J'était comme une rose, mon corps était presque entièrement dévêtue. Cette nuit où tout c’était effondré, elle avait été ma seule compagne, cette cape offert par ma mère avant son accident qui grâce a dieu ne l'avais pas tuer. Lentement, je m’avançai dans cette immense étendue mouvante au gré de la houle aux airs lascifs. Le bout de mes doigts effleurant la surface de l’eau, je n’ouvris les yeux que quand celle-ci atteignit mes hanches. Je souriais donc à l’horizon qui s’offrait à moi à perte de vue, comme l’avenir qui, dans ma condition ne connaitrait pas les limites imposées par le temps. Je levai ensuite les yeux vers la lune et fredonnai pour moi-même, et peut-être pour quiconque serait en mesure de m’entendre.

Je me laissai aller au gré de la houle, comme bercée par le ressac. Le vent m’informa qu’une présence s'approcher de moi. Etant donné que je me trouvais en un lieu des plus ouverts au public, je n’en fus pas surprise. Et… Ce n’était pas comme si j’avais voulu me cacher. Je me retournai donc avec un sourire radieux. Mon instinct ne détectait pas de menace. Si à tout hasard la tendance devait changer, je préférais ne pas occulter mon sens de la vue. Je trouves une jeune femme assise sur le sol, elle venais tout juste de me rentrer dedans pendant qu'elle avais perdue l'équilibre j'était rester debout. J’aimais savoir sur quel pied danser, que le sentiment que je laissais à mon interlocuteur soit bon ou mauvais. Cette femme me regarda et je reconnu directement Lana, ancienne manageuse de Rusev il y a un certains temps. « Lana surprise de te voir ici et seule pendant cette nuit des plus sombres. » Dit-elle, tout en tendant ça mains pour relever la jeune femme.

« J'avais envie de prendre l'air, de faire un point sur moi-même, de savoir ou j'en suis dans ma vie. Et toi que fais-tu ici ? » Naomi fixa Lana, qui se trouvait maintenant face a-elle, l'eau commencer a devenir froide. Naomi tremblé malgré tout elle s'assoit dans l'eau regardant toujours Lana. Naomi réfléchissais, elle-même ne savais pas la réelle raison de ça venue sur la plage, elle ne connaissait pas celle de Lana. Elle la fixa toujours souriant pendant que l'eau froide coulée sur le corps de Naomi.

« J'ai appris pour ce qui c'est passé avec Rusev, tu mérites beaucoup mieux que lui. Tu es une femme magnifique avec un grand cœur, tu mérites d'être heureuse. » Naomi regarde Lana venir s'asseoir à ses côtes dans cette eau gelée. Elle le fixa avant de reposer ses yeux sur l'horizon la jeune femme voyait de vieux souvenir passé devant elle, des souvenirs douloureux la jeune femme n'était pas prête a passer a autre chose.